Giacomo Balla (1871-1958)
Si può parlare del Futurismo senza tirare in ballo il Fascismo?
Si può parlare di Giacomo Balla senza tirare in ballo il Futurismo?
Credo che ancor oggi la risposta sia
no a entrambe le domande.
Ci pensavo l'altro giorno, mentre leggevo l'articolo di una giornalista americana sulla
New York Review of Books, sulle profonde differenze tra il
Pinocchio collodiano e quello di Disney. Mi dicevo:
Tutta roba che so da una vita, perché scrivere qualcosa che sanno tutti? Ma tutti chi, mi son detta poi? Quelli della mia generazione, con la mia cultura. E se uno è straniero o giovane? Bisogna per questo smettere di dire e informare? Fosse stato così per me, che avrei saputo di Omero, Foscolo o di Shakespeare e Stendhal?
Giusto. Ecco perché allora ancora oggi, anche se è possibile parlare di Balla senza menzionare la "macchia" della sua adesione al (più difficile parlare del Futurismo senza menzionare il) Fascismo, occorre dire tutto. Per rispetto storico.
E dunque. Parliamo di un quadro strano, un quadro - come tutti quelli futuristi -
à thèse, che personalmente non conoscevo fino a poco tempo fa (di Balla, avevo in mente
Lampada ad arco, 1909-11,
Velocità d'automobile, 1913;
Mercurio passa davanti al sole, 1914, e altri, sempre più astratti).
Dinamismo di un cane al guinzaglio (1912, 90 x 110, olio su tela, Buffalo, USA) unisce - ma anche concilia - di già nel titolo i due interessi precipui del futurismo: il senso del
movimento che agisce nella
vita (cose, animali e persone)
di tutti i giorni.
In primo luogo perché il Futurismo è un'avanguardia. Ed è un'avanguardia che si preoccupa di rappresentare la vita moderna, contemporanea. Poiché a Balla la vita del suo tempo, agli inizi del XX secolo, appare diversa, appunto "moderna", l'artista dovrà ricorrere a nuove tecniche figurative per rappresentare una nuova realtà. Per i futuristi, il movimento e la velocità di tale movimento sono le caratteristiche salienti del principio del XX secolo. Ecco allora che i suoi quadri "descrivono" la velocità di un'automobile e/o di una motocicletta, di un treno. La tecnica impiegata è quella della cronofotografia (che però è una tecnica scientifica e non artistica), la quale studia i movimenti degli esseri umani e animali. Utilizzata in fotografia e al cinema, tra l'altro (L'amore per la fotografia se lo portava appresso da prima che aderisse al futurismo).
Metto di seguito un esempio di
cronofotografia:
Balla la applica a un cagnolino portato a spasso (presumibilmente) dalla sua padrona e con la nuova tecnica, la quale qui non snatura - come l'astrattismo - l'oggetto del dipinto (è un olio, non una foto!) realizza un'opera plastica che restutuisce la sensazione del movimento del cane tenuto al guinzaglio durante la passeggiata.
Sono riuscita a non parlare né di fascismo né della "macchia" che perseguita Giacomo Balla in quanto aderente al Fascismo.
Analyse des images
Représenter le mouvement
Marey et Muybridge ont l’idée d’utiliser la photographie pour analyser le mouvement dans les années 1870 : elle permet, grâce à la multiplication des prises de vue et à leur mise en série, de saisir comment se déplace un humain ou un animal. Les clichés qui illustrent les publications des deux scientifiques frappent les futuristes par leur dynamisme. Ces artistes reproduisent alors dans leurs œuvres la décomposition du mouvement visible dans les chronophotographies.
Dans la planche tirée de l’ouvrage de Muybridge, un homme en train de ramasser quelque chose à terre est photographié à plusieurs reprises de manière à produire une suite d’images qui détaille chaque composante du geste. Les différents clichés sont ensuite mis bout à bout pour restituer le mouvement dans son intégralité. Le moulage de plâtre réalisé d’après les chronophotographies de Marey décompose également le déplacement d’un être vivant – celui d’un goéland – mais au lieu de juxtaposer côte à côte les photographies prises successivement, celles-ci sont mêlées en une représentation unique. En effet, Marey prenait ses clichés sur le même négatif : les différentes phases de l’envol de l’oiseau sont ainsi légèrement superposées les unes sur les autres créant avec différentes prises de vue une image synthétique.
Les futuristes exploitent l’effet engendré par ces photographies pour donner la sensation du mouvement dans leurs œuvres. Luigi Russolo, dans Synthèse plastique des mouvements d’une femme, multiplie les représentations de la figure de telle sorte que celle-ci semble envahir l’espace du tableau : la tête et les pieds peints plusieurs fois côte à côte forment deux arcs de cercle opposés en haut et en bas du tableau tandis que le corps, progressivement réduit à un ensemble de lignes courbes, paraît se dilater horizontalement à l’infini. Il cherche ainsi à transcrire les gestes de son modèle, la manière dont la femme qu’il peint bouge et, plus généralement, à faire ressentir le dynamisme humain, l’immobilité n’étant pas naturelle à l’homme. Umberto Boccioni fond encore davantage les différentes étapes du mouvement de son personnage, qui semble alors étiré vers l’avant et l’arrière, créant littéralement des « Formes uniques de la continuité dans l’espace », c’est-à-dire une représentation synthétique du déplacement d’un individu où les gestes successifs réalisés pour avancer sur une distance sont fusionnés en une seule forme. Dans les deux œuvres, des formes abstraites courbes amplifient la sensation dynamique en engendrant une sorte d’écho figuratif de l’action, une onde de choc qui reproduit de plus en plus faiblement et abstraitement le mouvement de la figure.
Interprétation
Un art moderne
Dans ces deux œuvres, Russolo et Boccioni ont réinterprété la formule esthétique des chronophotographies mais certains tableaux futuristes, tel Dynamisme d’un chien en laisse de Giacomo Balla (1912, Knox Art Gallery, Buffalo), reproduisent exactement le procédé de Muybridge et Marey en peignant successivement les différentes étapes d’une action sur la même toile. En quelque sorte, les futuristes se sont inspirés du travail de ces deux scientifiques parce qu’ils avaient un but comparable : comme Muybridge et Marey, ils cherchent à donner à voir un corps se mouvant dans l’espace. Cependant, tandis que les premiers décomposent le mouvement pour mieux comprendre les mécanismes de la locomotion animale et humaine, il s’agit pour les seconds de rendre plastiquement la sensation du mouvement afin que le spectateur ressente le dynamisme du sujet représenté.
Une telle transposition des recherches récentes de la science revêt également une signification particulière pour ces artistes. Imiter les effets de la chronophotographie est une façon d’inscrire la contemporanéité dans leurs œuvres : les futuristes montrent ainsi qu’ils ne sont pas coupés du présent et que leur art accompagne les progrès scientifiques et techniques. Ils tissent alors des liens avec la science, discipline emblématique de la modernité puisqu’elle fut à l’origine de la majorité des bouleversements qui affectaient l’époque.
2 commenti:
zia ti lascio un commentino per ringraziarti!!!
Mi piace quest'altro tuo blog, non sapevo lo avessi!! :) bacio!!
Angy
Sì, se vuoi poi, altrove parlo del Futurismo e del Fascismo.
Posta un commento